Sans être Madonna, la chanteuse et pianiste canadienne a déjà misé sur son physique pour la promo, et c’est son droit. On se demande toutefois, sans pudibonderie, s’il fallait insister à ce point sur ces images en petite tenue qui ornent la couverture du nouvel opus, alors que la distribution – T-Bone Burnett à la réalisation (impec), Marc Ribot aux guitares (sous-utilisé), pour ne nommer qu’eux – suffisait à capter l’attention. Ce bouquet de chansons du début du siècle dernier, servi avec des accents bluesy, parfois rock, se voulait sans doute sensuel, voire torride. Hélas, comme en témoigne la reprise de Lonely Avenue (immortalisée par Ray Charles), la belle Diana manque souvent de soul et ne dégage que froideur. Poupée de cire plutôt que de chiffon.
Guide albums
Diana Krall
Glad Rag Doll
Verve, 2012