Un premier album en concert pour la froide blonde canadienne. Quand on a de l’argent, on peut s’offrir ce qu’on veut, comme un orchestre symphonique sur scène le temps de deux chansons. Et Diana Krall possède les moyens financiers de ses ambitions. N’allez surtout pas attendre de surprises ni d’audace. Aucun risque. La voix est chaude et contrôlée, le piano swingue, le programme est confortable. La version de I’ve Got You Under my Skin, avec orchestre, est d’un ennui mortel. Celle de A Case of You (Joni Mitchell) endort. La réalisation pue le fric à la tonne, mais le résultat s’avère médiocre.
Guide albums
Diana Krall
Live in Paris
Verve/Universal, 2002