Sur une bossa d’Irving Berlin, l’interprète la plus «universelle» du répertoire jazz amorce doucement sa ravageante séduction, au son des violons légers et d’invitations subtiles direction la chambre à coucher. Russell Malone est toujours présent, la semi-acoustique feutrée et racoleuse, tandis que Diana Krall, elle, s’attaque même à Pospicle Toes, de Michael Franks! Un album nostalgique (what’s new?), essentiellement composé de ballades, et soutenu à bout de bras par des arrangements hyperléchés et par la voix efficace de la pianiste. Manque juste le prince sur son cheval blanc. Classique. Au CEPSUM, le 2 juillet.
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Diana Krall
When I Look in Your Eyes
Verve/Universal, 1999