Dionysos
Haïku

Quelque part entre Beck et Louise Attaque (mais ils préféreraient qu’on dise entre Morricone, Sonic Youth et Daniel Johnston), Dionysos contribue avantageusement au renouveau de la pop francophone. Très proche de leurs compatriotes des Little Rabbits, le groupe français groove, grince et déconstruit la pop avec un sens de l’absurde des plus réjouissants (leurs textes anglais sont involontairement bancals et ceux en français, comme ce «Je n’ai jamais mangé de pyjama aussi doux que le tien», font sourire). Enregistré à San Francisco avec l’aide de Dan Presley et Norman Kerner (Breeders, Grant Lee Buffalo), Haïku a un pied dans l’indie rock à l’américaine et l’autre dans la sophistication pop européenne (de jolis violons apparaissant çà et là). Réjouissant.