Après Rise Above, relecture en version anti-folk des chansons du premier Black Flag (avec Henry Rollins) qui s’avéra un exercice audacieux mais hélas pénible, Dave Longstreth et ses Dirty Projectors reviennent à la charge avec un huitième effort en moins de sept ans. Intégrant jazz, indie pop à chorale, rock d’avant-garde et anti-folk orchestral à sa mixture, Longstreth se démarque du lot d’artistes issus de la même mouvance. Inventif, audacieux, il repousse les limites sans tomber trop loin dans le champ gauche. Pas pour rien que Björk et David Byrne ont collaboré avec le groupe sur d’autres projets. Malgré une démarche artistique originale, il faut admettre que ça peut devenir un brin prétentieux et ennuyant après quelques chansons.
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Dirty Projectors
Bitte Orca
Domino, 2009