Sur Musique d’ascenseur, le rappeur local s’élève en livrant un troisième album qui fait écho à son premier, le satisfaisant Revenge of the Nerd (Foutre des claques évoque notamment 1, 2, 3, 4 qu’on retrouvait sur cette galette parue en 2000), tout en demeurant très actuel. Bardé de rythmiques aussi grasses qu’efficaces, ce nouveau cru s’affadit par moments lorsque le MC – déjà divertissant par son flow percutant – met trop de l’avant son humour au détriment de sa plume d’auteur (Black Brad Pitt, par exemple, est amusante sur le coup, mais devient malheureusement lassante au fil des écoutes). Sans être le Blueprint de Dirty Taz, Musique d’ascenseur démontre tout de même que l’artiste gagne en expérience et en maturité sans se prendre trop au sérieux. Bien joué! (A. Péloquin)
Guide albums
Dirty Taz
Musique d’ascenseur
Silence d'or, 2012