Disco Not Disco
Compilé par Joey Negro et Sean P.

À la fin des années 70, on pouvait difficilement trouver deux groupes plus opposés que les adeptes du punk et ceux du disco. Lorsque la décennie suivante s’est amorcée, toutefois, quelques déjantés ont tenté le rapprochement, funkifiant les rythmes carrés du punk et mélangeant les genres à qui mieux mieux. Cette compil, orchestrée par l’expert D.J. disco Joey Negro, fourmille de bizzareries: Ian Dury, monsieur Sex and Drugs and Rock’n’Roll, y figure avec Spasticus Autisticus, tout comme la très anti-disco Yoko Ono, dont la version de Walking on Thin Ice, étrangement, ne dépare pas cette collection hautement groovy. Ne serait-ce pour le plaisir de danser bêtement sur Cavern, de Liquid Liquid (obscur chef-d’ouvre digne de PIL, mieux connu pour l’utilisation que fit Grandmaster Flash de son incroyable ligne de basse sur White Lines), Disco Not Disco vaut son pesant d’or.