Non, Divine Brown n’est pas cette prostituée en compagnie de laquelle Hugh Grant s’était fait arrêter il y a quelques années. Il s’agit plutôt d’une jeune chanteuse soul canadienne dont le premier album homonyme était passé quasi inaperçu, malgré un single efficace (Old Skool Love). Plus ambitieux, son nouvel opus est porté par sa voix puissante et pourtant capable de nuance, qui propose une manière d’anthologie rétrospective des multiples avatars du soul, du doo-wop au néo-soul contemporain, en passant par des clins d’oeil à l’école Motown. Chose certaine, cette disciple d’Aretha, de Diana et de Chaka a fait ses classes; et si elle ne réinvente pas le genre, elle y injecte suffisamment de sincérité et de fraîcheur pour mériter notre écoute attentive. Et répétée.
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Divine Brown
The Love Chronicles
WEA, 2008