Pour cet album qui serait, si on prête foi à ses menaces, son dernier, Earl Simmons a rappelé son équipe de Ruff Ryders et fait appel à quelques réalisateurs en vue (Kanye West, Rockwilder) ainsi qu’à quelques recrues (Tuneheadz, Ron Brownz, Ruby Andrews) pour un résultat des moins convaincants et passablement ennuyant. Ses aboiements habituels commencent à diluer sérieusement l’intérêt des slogans de plus en plus juvéniles qu’il scande sur plus d’une heure. 50 Cent semble s’emmerder royalement en participant à Shot Down, un message à Ja Rule; et même le coup prévisible de la prière en fin de piste (The Prayer V) n’attirera plus à DMX assez de sympathie pour faire de Grand Champ un album mémorable. Heureusement qu’une carrière cinématographique semble lui sourire puisque son étoile de M.C., elle, pâlit irrémédiablement.
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DMX
Grand Champ
Def Jam/Universal, 0000