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DMX: The Great Depression

DMX
The Great Depression

Def Jam/Universal, 2001

Malgré toutes les contradictions qu’on lui connaît, de l’amour à la haine, de la dévotion spirituelle à la débauche, Earl Simmons tente une fois de plus de se réconcilier avec ses démons sur ce quatrième album et… y réussit fort bien. La modération prend le dessus sur tout; peu d’invités, surtout des chanteuses dont Stephanie Mills qui reprend Watcha Gonna Do With my Lovin pour When I’m Nuthin, Faith Evans et Mashonda. L’apport de Swizz Beatz est limité à deux plages, et même la pochette dépeint sombrement l’état d’esprit fataliste du bonhomme. Dans les chansons plus lentes comme I Miss You, quand DMX se relaxe le larynx, on perçoit de lointaines influences du regretté Tupac Shakur; avec Who We Be, teintée de rock, on le retrouve en plein dans son élément: la rue. Un album solide et bien articulé, même si, il faut bien l’avouer, le personnage n’inspire plus autant de passion.