Dorothée Berryman
Dorothée Berryman

Après avoir éprouvé son numéro dans les festivals et les bars, Dorothée Berryman immortalise finalement ses chansons préférées. Moins un disque de jazz vocal qu’un sympathique hommage aux mélodies de son enfance, l’air rieur et narquois de la dame sur scène propage immanquablement une joie de vivre latente, mais parfois un peu exaspérante. En fait, ce petit jazz inoffensif s’avère plutôt accessoire. Elle, qui citait ouvertement Fats Waller il n’y a pas si longtemps, omet volontairement de le revisiter, préférant des lieux communs: Les Feuilles mortes de Prévert (sans swing, c’est lourd); la guillerette C’est si bon; mais elle préserve la légèreté du répertoire mainstream jazz en reprenant Cole Porter, Gershwin, Irving Berlin, etc. Idéal pour les non-initiés.