Dumas revient à la charge avec un quatrième album en moins d’un an. Le trip de studio entamé par le prolifique musicien et son comparse Louis Legault avec les albums Nord (décembre 2008) puis Rouge (février) et Demain (juin) se poursuit donc avec Au bout du monde. Ce qui aurait pu être le disque de trop se révèle être tout le contraire. Probablement le plus réussi et le plus aventureux du lot, cet album amène Dumas légèrement à l’écart de sa zone de confort, bien qu’il n’en perde ni le ton ni la couleur, quelque part entre le bleu et le gris, le rêve et le spleen. Le voici donc qui se risque davantage vers le dub, l’électro et autres substances, qui brouille les pistes, trafique et triture, mélange les genres et se laisse aller toujours un peu plus.
30 % de Dumas mélancolique et rêveur
20 % d’expérimentations électro-pop
20 % d’influence dub
15 % de dérapages contrôlés
15 % d’audace