Ce collectif montréalais mérite d’être écouté. Sur ce deuxième album, Écho Kalypso a peaufiné son style et pris du poids, au point de devenir une véritable armada de groove. La bande s’approche de l’afro-beat mais n’y colle pas; au genre, elle ajoute des éléments de reggae, de funk, de musique latine et quelques autres sonorités world beat. L’ensemble est très bien réalisé, chaque instrument est à sa place, le rythme est solide. Si la musique est impeccable, les textes sont à travailler. Les propos, chantés par Daniel Courtemanche – avec un phrasé et un accent qui rappellent Jim Corcoran(!) -, ont pour la plupart un caractère social ou vindicatif, mais aussi un peu mystique. Sur disque, l’énergie passe très bien; en concert, ça doit être énorme.
Guide albums
Echo Kalypso
Les fauves
Red Tube / Inconnu, 2012