Edison Woods
Edison Woods

Des notes et des émotions égrenées parcimonieusement, des ambiances douces quoique inquiétantes, que des arrangements minimalistes et des moments de silence mettent en exergue: ce premier essai du groupe Edison Woods a ceci de convaincant qu’il ne cherche pas à convaincre. Le filet de voix de Julia Frodahl glisse littéralement sur les accords de pianos électriques, d’orgues et d’harmonium, se faufile jusqu’au creux de l’âme pour s’y lover confortablement, conférant à certaines pièces un degré de beauté divin. Là où ses contemporains cherchent à atteindre cet état second par la grandiloquence ou le baroque, Edison Woods favorise la sensibilité au premier degré, sans artifice. Céleste. llll (D.Desjardins)