An End Has a Start, ou le grand bond en avant d’Editors. Certes, sur The Back Room, prometteur coup d’envoi, le quartette anglais se posait en élève appliqué. Mais le talent, timide, restait caché sous les jupes de référents au demeurant impeccables (Joy Division, The Chameleons). Cette fois, au-delà de quelques emprunts légitimes (Elbow, House of Love), on entend un son ample, quasi «cinémascopique», pour lequel il faut remercier le producteur Jacknife Lee (Kasabian, Bloc Party). Si les guitares mènent toujours la danse (étourdissante Smokers Outside Hospital Doors), piano et claviers confèrent à d’autres titres une aura crépusculaire (glaciale Well Worn Hand). Plus de relief, plus d’impact.
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Editors
An End Has a Start
Red Ink Music, 2007