Eels
Daisies of the Galaxy

Aucun doute possible, E, le chanteur de Eels, est passé à travers le double deuil (le suicide de sa sour et la mort de sa mère) qui avait teinté de noir son précédent album Electro-shock Blues. Pas pour rien que ce dernier se terminait sur un «maybe it’s time to live» annonciateur d’un retour à la légèreté des mélodies, à l’oxygénation musicale et au plaisir simple de composer de purs bijoux pop comme on en trouvait sur Beautiful Freak, une des plus belles surprises de 1996. Entouré de son compère Butch à la batterie, et de deux collaborateurs de haut calibre (Grant Lee Phillips à la basse et Peter Buck au piano, à la guitare et à la basse), E a accouché d’un disque invitant et farci de petites trouvailles sonores. Et cette voix, douce et éraillée à la fois, qui caresse l’oreille avec ces chansonnettes qui ne dépassent que rarement les trois minutes. On l’écoutera souvent, celui-là…@corps: