Avec l’ouverture (voix enfantine sur fond sonore inquiétant), on croit s’embarquer dans une aventure sinistre, possiblement étouffante. Mais El Boy Die, Français exilé à Montréal, à travers son freak folk cinématographique et exploratoire, fait un Efrim Menuck de lui-même et transcende la noirceur inhérente au projet – comme bien des parutions de l’étiquette Constellation. Truffées de références à des mythologies anciennes, d’intégration de couleurs tribales et médiévales, de symboles amérindiens, de choeurs éthérés et de «om» méditatifs, les élégies chamaniques d’El Boy Die accueillent des membres de Valleys et de Herman Dune. Une belle transe attend celui qui s’y abandonne..
Guide albums
El Boy Die
The Black Hawk Ladies & Tambourins
Semprini, 2010