L’idée d’amalgamer toutes sortes de rythmes et de sons tirés des musiques africaines, sud-américaines et de la pop occidentale est en soi assez originale, mais encore faut-il être capable de bien mélanger tout ça. C’est ce qu’a tenté de faire Pablo Diaz-Reixa, l’homme derrière El Guincho. S’il y arrive à quelques reprises (Palmitos Park, Antillas), il manque la cible la plupart du temps. Les morceaux sont souvent trop longs, trop sur le même mode, trop chargés aussi, à la manière des Avalanches. En bout de piste, ça finit par devenir lassant car malgré toutes les couleurs que le bidouilleur espagnol superpose, il manque de nuance et se révèle de plus un piètre chanteur. Dans le genre, rabattez-vous plutôt sur Mexican Institute of Sound.
Guide albums
El Guincho
Alegranza
Young Turks/XL/Beggars, 2008