Eleni Mandell
Thrill

Ça commence avec un riff évoquant le Peter Gunn de Mancini, puis dès que la voix se fait entendre, on pense à PJ Harvey. Il y a ici un air mariachi qui rappelle Calexico, une ballade sensuelle à la Fiona Apple, et un entraînant petit air digne des Violent Femmes. Au milieu de tout ça, Eleni Mandell, auteure-compositrice-interprète de plein droit, qui ne souffre aucunement de toutes ces comparaisons.-La chanteuse californienne n’est ni un ersatz ni une girouette: qu’elle évoque une palette aussi séduisante d’artistes n’est qu’une manifestation de son bon goût. Après une seule écoute, ses références se fondent et l’auditeur ne garde que le souvenir d’une plume et d’une voix uniques aux possibilités étendues. Eleni n’a vraiment peur de rien: c’est d’ailleurs en solo qu’elle se pointe au club Zone le 8 novembre.