Parfaite émule de Lily Allen et autres Kate Nash (quoiqu’avec des tons plus jazzy), la pétillante Britannique est la dernière ambassadrice du chick pop: ces airs sucrés, légers, mais classe, aux propos pleins de détermination, à écouter en pestant contre son ex entre deux bols de crème glacée devant une comédie romantique. Difficile de trouver quoi que ce soit d’original sur le premier album de la jeune femme, donc, mais difficile de lui en vouloir quand c’est si bien fait. Moneybox, Rollerblade et Pack Up sont de ces tubes de premier ordre, sobrement arrangés de tons acoustiques feutrés, mais qui s’incrustent immédiatement dans le cervelet. Dommage que la sauce soit étirée et qu’elle verse à l’occasion dans la ballade R&B anonyme.
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Eliza Doolittle
Eliza Doolittle
Parlophone/EMI, 0000