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Elvis Costello and The Imposters: Momofuku

Elvis Costello and The Imposters
Momofuku

Lost Highway, 2008

Attention, l’Elvis est en feu! Sur Momofuku, Costello troque le martini contre le cocktail Molotov et, forcément, les résultats sont détonants. Flanqué des Imposters et d’un choeur où brille Jenny Lewis (de Rilo Kiley), notre homme a travaillé vite et bien, sans plan arrêté. On se réjouira de retrouver ces guitares tranchantes, ces tambours bondissants, cette voix courroucée que Costello sollicite moins fréquemment depuis qu’il se frotte à toutes sortes de projets nobles mais plutôt pantouflards (jazz, standards, opéra.). En froid avec le milieu du disque, le «petit King» avait, semble-t-il, décidé de ne jamais plus enregistrer. Encore heureux qu’il ait changé d’idée.

30 % de hargne ravageuse
20 % d’esprit mordant
15 % de guitares grésillantes
10 % de spontanéité juvénile
10 % de retour aux sources
10 % de choeurs angéliques
5 % de digressions musicales distrayantes