Après s’être vidé le coeur sur Ash Wednesday, un album abordant le décès de ses parents (sa mère est morte dans les attentats du 11 septembre, son père, le comédien Anthony Perkins, est décédé en 1992 d’une pneumonie après avoir contracté le sida), Elvis Perkins propose un autre recueil de chansons tristes, toujours livrées avec cette candeur qui vaut des comparaisons avec les plus grands noms de la folk. Entouré de quelques musiciens, il épouse ici un registre plus americana, chargé d’arrangements d’orgue, d’harmonica, de banjo et de cuivres. On aime sa personnalité, jamais écrasante ou diluée, la fragilité de ses ballades, le côté apaisant de ses mélodies et cette énergie du troubadour qui apporte un rayon de soleil dans les compositions plus rythmées.
10 % de Leonard Cohen
10 % de Tom Waits
20 % de Nick Drake
25 % de Van Morrison
15 % de Neil Young
20 % de Bob Dylan