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Émilie Proulx: Dans une ville endormie

Émilie Proulx
Dans une ville endormie

La Confiserie/GSI, 2007

Émilie Proulx sort un premier disque pour convaincre. Un maxi: cinq chansons pour tenter de rendre l’auditeur accro. Elle y parvient après 30 secondes. Cette chanson d’ouverture, Des horreurs au hasard, est une splendeur. Du folk comme aime le pratiquer une jeune génération québécoise (Carl-Éric Hudon, Nicolas Huart), avec quelques touches d’indie-rock. Une famille, un état d’esprit, pas surprenant que Proulx soit accueillie par le Navet Confit. Le goût de l’artisanal, du cousu main, en fait des chansons haute couture. Naturellement, la couleur dominante est le noir, mais la ferveur du chant et de l’écriture balaie tout. On est subjugué par la beauté calme et forte de ce maxi. Vivement un album complet. En attendant, on pourra se repasser celui-ci en boucle. Il en a l’étoffe.