Ouf, si elle décrit elle-même ce disque comme des montagnes russes brillant sous des feux d’artifice, l’écoute de ce premier album anglophone d’Emilie Simon est effectivement dure pour les nerfs. Pourtant, la chanteuse française y propose des ambiances groovy, où la chaleur organique des cuivres et du piano crée un contraste intéressant avec le côté rétro 80 / futuriste des claviers et des effets sonores. Le hic: cette voix maniérée, croisement de celles de Kate Bush, Elly Jackson (La Roux) et Tori Amos. Emilie a beau vouloir en mettre plein la vue sur ce compact enregistré entre Montréal, Paris et New York (où elle réside), ses efforts nous irritent plus qu’ils ne nous absorbent.
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Émilie Simon
The Big Machine
Barclay/Dep, 0000