Attention, ce premier album d’Éric Bélanger vaut nettement mieux que son titre. Il s’agit d’une belle pop au piano frêle, effleuré. La pochette parle d’elle-même: la rêverie urbaine. Le brassage musical est à l’honneur (il n’y a qu’à voir la longue liste des collaborateurs), le jeu des références épate (d’Ennio Morricone à Pierre Foglia). La voix, fragile, fébrile, rappelle parfois Alexandre Désilets ou, dans ses dialogues avec ses choristes, Tristan Malavoy. Les chansons sont atmosphériques, le tissu d’arrangements a autant d’importance que le propos. Excellent départ, gageons que ce finaliste de Granby en 2006 surprendra encore plus la prochaine fois.
Guide albums
Éric Bélanger
Bananaspleen
Kartel Musik, 2008