Un poème de Gaston Miron, une déclaration d’un grand chef indien du 19e siècle, la situation en Palestine. Les punk-rockers d’Eric Panic semblent avoir plongé le nez dans les bouquins d’histoire pour trouver les thèmes de leur deuxième album. Par contre, ce beau sens de l’innovation ne se répercute pas au niveau musical. Mis à part quelques passages très intéressants (notamment le violon sur Adélard attend et le magnifique piano en fermeture de Soldat de plomb ou d’argent?), l’ensemble est monotone comme un quelconque album punk-rock des années 90. Les voix sont peu maîtrisées – souvent inaudibles! – et l’harmonie est plutôt faible par endroits. Un album somme toute agréable, mais actuellement un peu en retard sur les meilleurs groupes québécois.
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Eric Panic
Le combat est au jardin
Union 2112 Records/Distribution Warner, 2006