Étienne Charry
Aube radieuse, serpents en flammes

Il y a trois ans, Charry nous surprenait avec son disque 36 erreurs, une ouvre excessive et originale qui tenait la route par sa cohésion, chose à laquelle ne parvient pas ce deuxième album. À l’image de sa pochette biscornue et de son titre absurde, ce disque se présente comme un collage surchargé de sonorités électroniques ludiques qui rappellent Perrey & Kingsley, de guitares acoustiques et électriques et de bruits glanés un peu partout. À trop vouloir en mettre, Charry s’éparpille et l’essai va dans tous les sens. Quelques très belles chansons témoignant d’une structure plus classique et dont les paroles sont empreintes d’une poésie drôle et touchante viennent néanmoins sauver le projet du désastre.