Nom cliché, pochette grotesque, bruits de feux d’artifice servis en entrée, suivis d’un choeur en forme d’hymne national. Au premier contact, tout du premier album de ce quintette new-yorkais crie «stéréotypes indie rock». Et effectivement, Fang Island aime l’excès. Sauf qu’il a l’excès le fun. Son arme pas si secrète est un mur dense de trois guitares, tantôt sculpté en harmonies à la Brian May, tantôt découpé en riffs et occasionnellement décoré de mélodies pas vilaines (chantées en choeur, bien sûr). Fang Island réserve quelques bons moments: Life Coach et son air de fanfare militaire, et surtout Davy Crockett, avec son crescendo très Weezer. Classer sous «métal amusant» ou «musique pour jouer au football». Le 16 avril à la Sala Rossa. (Olivier Lalande)
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Fang Island
Fang Island
Sargent House, 2010