Peu importe le nombre d’écoutes que vous lui consacrerez – elles risquent d’être nombreuses -, vous réaliserez que Feist a laissé la légèreté pop de The Reminder au vestiaire et accouché d’un disque introspectif et plus mélancolique. Le constat est frappant en deuxième moitié d’album, alors que les couches de voix superposées sur la guitare acoustique et le piano de Gonzales créent un effet enveloppant, parfaite brume automnale. L’équilibre entre rythme et douceur s’avère toutefois plus efficace en début de parcours: The Bad in Each Other ramène les guitares africaines, Graveyard frappe au coeur sans être écrasante et How Come You Never Go There illustre tout le raffinement pop de la chanteuse à la voix poignante.
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Feist
Metals
Arts & Crafts, 2011