Aperçu au sein du groupe pop métissée Kodiak et du décapent combo O Linea, Félix-Antoine Couturier s’est surtout fait découvrir par l’entremise de La Voix. Le grand public de TVA ne sera d’ailleurs pas trop déstabilisé à la sortie de ce premier maxi. On y retrouve bien quelques bons arrangements rock folk dégourdis (la guitare blues d’Il faut se dire plus souvent que l’on s’aime, la basse en distorsion de Dans cette vie, le solo hurlant de Reste à moi), mais la réalisation trop propre aseptise la production. Quelques mélodies prévisibles et des textes parfois simplistes viennent également assombrir l’album assis entre deux chaises. Couturier souhaite-t-il suivre les traces de Vincent Vallières et Kaïn ou se démarquer par un son plus personnel?
Guide albums
Félix-Antoine Couturier
Fuir le plancher
Slam Disques, 2013