Avec cette ouvre fortement kraftwerkienne, Felix da Housecat revisite l’univers synthétique des années 80, faisant preuve d’un indéniable talent d’émulateur et usant d’une bonne dose de dérision. Voix d’hôtesses de l’air est-allemandes, technologies analogues antédiluviennes, distance et froideur de mise: tout y est. Sans donner dans la facilité, le Housecat fixe ce second album dans un flou temporel qui, tout en portant la marque surannée du genre, s’inscrit parfaitement dans la vague électro-house actuelle. Et si certaines pièces jurent avec l’ensemble, elles témoignent toutefois d’une certaine modernité dans l’approche qui donne au disque ce ton plus contemporain. Réussi.
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Felix Da Housecat
Kittenz and the Glitz
Emperor Norton, 2002