Si la qualité sonore des enregistrements de Femme Accident s’améliore avec le temps, pas question que le combo montréalais mette la pédale douce sur les larsens. Caractérisé par un mur de distorsion et des mélodies planantes qui évoquent les belles années du shoegaze, le deuxième disque complet du groupe ne se limite toutefois pas aux influences de My Bloody Valentine. Quelques excellentes progressions d’accords dissonants évoquent les expérimentations de Sonic Youth, tandis que la voix de Sophie Montpetit flirte habilement avec la pop bien que les salves de guitares commanderaient parfois plus de mordant pour élever l’urgence d’un cran. Autrement, Femme Accident nous replonge avec panache dans le rock indé hypnotisant de la décennie 90.
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Femme Accident
Hum
Sainte-Cécile, 2014