Premier disque pour ce quatuor issu de «l’esthétique Mile End», fortement marquée par un goût pour la musique psychédélique des années 70 et le noise fin de siècle (comme chez Fly Pan Am, Et Sans, etc.). Le disque est dédié au compositeur français Luc Ferrari, décédé en août dernier, mais ce n’est pas en l’écoutant qu’on apprendra pourquoi… Ferrari était réputé pour ses constructions sonores d’une qualité renversante, alors qu’ici, l’enregistrement sonne plutôt cheapo, particulièrement en ce qui concerne la batterie. Musicalement, il s’agit d’une enfilade d’improvisations qui ne vont pas très loin; une bonne réalisation aurait pu remonter le tout d’une coche, mais c’est précisément le contraire qui se passe, l’ensemble sonnant souvent comme une bouillie.
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Feu Thérèse
Feu Thérèse
Constellation, 2006