À la première écoute de Homeless, on se dit que Final Flash n’amène rien de neuf dans le paysage rock psychédélique aux quelques inclinaisons folk. Surtout que le travail de réalisation de Jace Lasek a chassé le côté plus brûlot du combo montréalais, tel un filtre permettant un son plus chaleureux, plus profond, mais moins spontané. Puis vient le charme des compositions de Joey Chaperon Cyr. Viscérales, ses mélodies empreintes de lyrisme s’élèvent tel un chant mystique au-dessus des guitares électriques, piano et autres arrangements de cordes ou de sitar (!). Les comparaisons sont multiples (Pink Floyd, Neil Young, Brian Wilson et, plus près de nous, The Besnard Lakes), mais l’écoute de ce premier album attendu ne s’en trouve pas gâchée pour autant.
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Final Flash
Homeless
Indica/EMI, 2010