Bernard Herrmann (Echoes for String Quartet, 1965) est peut-être celui qui s’éloigne le plus ici du «son» américain, avec une oeuvre néanmoins très évocatrice qui rappelle ses collaborations avec Hitchcock (tendance Vertigo, plutôt que Psycho). Philip Glass (String Quartet No. 2, 1983) a fait lui aussi beaucoup de musique de film, mais on retrouve toujours sous sa signature ses obsessions rythmiques personnelles, sans lesquelles Glass ne serait pas Glass. Dans son String Quartet No. 3, de 1948, le bad boy George Antheil est bien assagi (et très mélodique), et le membre du quatuor Ralph Evans, qui livre son String Quartet No. 1 (écrit en 29 ans!) n’est pas à sa place dans cette liste.
Guide albums
Fine Arts Quartet
Four American Quartets
Naxos, 2008