On souhaitait la réédition de L’Heptade, voici que paraît plutôt un hommage à Fiori. Et sur ce CD, bien que tout soit honnêtement fait, on est frileux, on décalque. Étonnamment, la palme de l’audace, de l’émotion revient à Éric Lapointe qui bouleverse avec L’Exil, peut-être la plus grande chanson de Fiori. Ce qu’il y a de plus intéressant, c’est l’accessoire: la jolie présentation matérielle, les percussions d’Alain Quirion. Quant au coeur créatif, les chansons, rien de bien excitant dans ces reprises. Il aurait fallu aller chercher de jeunes artistes de la relève. À quand des hommages culottés avec les Philippe B, Thomas Hellman et Éric Goulet de ce monde? Les vrais héritiers de Fiori, mais moins connus, moins vendeurs. Donc, moins d’argent. Hon.
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