Gagnants du Critics’ Choice Award britannique, Florence et sa Machine bien huilée proposent une déferlante de chansons d’amour et de douleur alors qu’on est à peine remis de notre crush pour La Roux. Les quatre premiers titres évoquent l’univers ésotérique de Bat For Lashes. C’est un peu plus loin qu’on craque. Dans Kiss With a Fist, Florence Welch montre qu’elle sait tricoter des bijoux de pop arrogante avec autant de doigté qu’une Lily Allen et bien plus de fougue. Drumming Song et la reprise de You’ve Got the Love nous la présentent très à l’aise dans le camp de la pop résolue. Une voix placée qui sait se déployer en puissance, une féminité sauvage et sa sorcellerie magnétique, des arrangements de harpe en dentelle fine.
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Florence and the Machine
Lungs
Universal, 2009