Florence and the Machine
How Big, How Blue, How Beautiful

La gentille sorcière de la pop et BFF de Karl Lagerfeld n’a plus à faire ses preuves. Florence Welch saisit encore l’auditeur avec son registre vocal à large spectre, capable d’envolées presque divines. La chanteuse reste fidèle à elle-même en ce sens, mais on sent que le reste du band mise sur une facture musicale plus modeste. Exempt de harpe, un instrument qui faisait pourtant la signature de Florence + The Machine sur les deux premiers albums, ce nouvel effort compte quelques chansons plutôt génériques (Ship to Wreck, Delilah) mais aussi quelques perles progressives et «luxuriantes» dans les arrangements comme la pièce homonyme et Queen of Peace. Inégal, certes, mais même un disque sobre de Welch et sa bande est largement plus captivant et intense que la vaste majorité des trucs reçus au bureau.