Tout avait pourtant si bien commencé. Châtelet Les Halles, l’évasion pour les habitants de l’une de ces cités-dortoirs où règnent souvent la violence et la misère. Et l’univers carcéral, prison ou asile, de Y’a pas un homme qui soit né pour ça. Mais, au bout du compte, il ne s’agissait que de lointaines lueurs à travers une réalisation très moyenne pour Florent Pagny. Sa voix, criarde dans les notes élevées, devient parfois insupportable. Rien d’autre d’intéressant à signaler, ni pour les textes, ni pour les arrangements, bien conventionnels – une avalanche de violons qu’on nous sert à toutes les sauces.
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Florent Pagny
Châtelet Les Halles
Mercury/Universal, 2000