Est-ce qu’on tiendrait là un des meilleurs disques de l’année? À coup sûr. Ce premier opus du Français Florian Mona est fabuleux, vertigineux de plaisir. Une pop en sourdine, avec une voix blanche à la Daho, mais qui aurait su créer sa propre singularité. La musique de ce jeune trentenaire se creuse à base de guitares et de banjo avec quelques notes d’un piano léger. C’est élégant, délicat, tout en subtilité et dissimulation. Ses textes ne prennent pas de grands airs non plus, ils préfèrent la suggestion, le trait effleuré. À l’auditeur d’imaginer le reste. Amateurs de Murat (avec qui il partage le même mixeur) et de Dominique A, adoptez Florian Mona. Ses chansons sont du même bois.
52 % de pop sophistiquée
21 % de stupeur
12 % d’hypnose
9 % de livret magnifique
6 % d’Alain Bashung