Passé dans le camp du rock de papa-maman depuis There Is Nothing Left to Lose (1999), l’ami Grohl était vraiment bien parti pour refaire un album de la trempe du premier FF homonyme (1995), ou encore The Colour and the Shape (1997). Soit il a changé d’avis en cours de route, soit il a baissé les bras, car si les quatre premiers titres renouent effectivement avec le style Grohl vintage – riffs acérés, structures étoffées et mélodies obliques à l’appui -, on retombe rapidement dans la comptine radio par la suite. Une avenue légitime pour faire sourciller les deux générations de fans du groupe, mais pas pour faire un grand disque rock. De plus, aucun vrai retour ne pourra avoir lieu avec quelqu’un d’autre que Grohl lui-même à la batterie.
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Foo Fighters
Wasting Light
Roswell-RCA/Sony, 0000