Depuis ses débuts sur disque en 1977, au fil des albums, Francis Cabrel nous entraîne dans ses obsessions, ses histoires d’amour, ses colères devant un monde qui se délabre. Les Beaux Dégâts, qui arrive après cinq ans de silence, reprend les mêmes préoccupations sans grande originalité. Certes, on y retrouve quelques belles plages, comme Qu’est-ce que t’en dis?, Les Gens absents et S’abriter de l’orage, adaptation libre de Shelter From the Storm de Dylan. Outre le brûlot Tête saoule, le reste manque nettement d’inspiration. À l’image de Bonne Nouvelle qui reprend presque note pour note la mélodie accrocheuse (racoleuse) d’Encore et encore. Pour les fans invétérés.
Guide albums
Francis Cabrel
Les Beaux Dégâts
Productions Chandelle/Sélect, 2004