Le critique Bob Blumenthal (Downbeat, Village Voice) a raison d’évoquer ces «éléments de mystère, de fantaisie et de passion qui offrent des angles et espaces sonores inédits» dans sa présentation du nouveau CD du lauréat du prix Oscar-Peterson 2007. Passé Isola, l’ouverture qui rappelle tour à tour Thelonious Monk, Andrew Hill et Herbie Nichols, on entre dans l’univers éminemment personnel du pianiste, dont la Suite allemande en trois mouvements constitue le noyau fascinant. Il va sans dire que l’intelligence des compos de Bourassa se trouve décuplée par l’interprétation du saxo André Leroux, toujours aussi chaleureux et époustouflant, et par le soutien de Guy Boisvert (contrebasse) et de Philippe Melanson (batterie).
Guide albums
François Bourassa
Idiosyncrasie
Effendi, 2011