Un batteur globe-trotter (Michel Lambert), un saxophoniste professeur à McGill (Kelly Jefferson) et un contrebassiste-compositeur aguerri (Frédéric Alarie) ont choisi l’Autriche comme lieu de captation de ce concert de juillet 1998. Sept pièces arriment à bon port cette téméraire galère. À preuve, un So What de Miles réinventé, deux de Wayne Shorter, Walking on the Moon de Sting, une de l’ancien Police Stuart Copeland, Turbulence d’Alarie, etc. Là où le jazz sort du chemin tracé, Alarie prend un plaisir noble à défricher. Et cette viennoise est un délice.
Guide albums
Frédéric Alarie
Trio Live à Vienne
Fidelio, 1999