Ceux qui apprécient le travail sur la voix des Dirty Projectors ou des Fleet Foxes devraient tendre l’oreille à ce New-Yorkais qui fut au cours de son adolescence soprano professionnel. Relecture des chants grégoriens avec les moyens du 21e siècle (incluant un DVD de vidéos impressionnistes plutôt bien ficelés – Viola est aussi réalisateur), élégies mystiques en format chanson pour un résultat sensible et délicat, jamais emphatique. The Sad Song fait frissonner, ailleurs la liberté et l’audace, qu’il se permet dans les structures, diluent l’impact mélodique. La présence d’instruments est secondaire, nous sommes ici sous le règne de la voix humaine – un registre avoisinant celui des Thom Yorke, Kevin Barnes ou Andrew Bird.
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Fredo Viola
The Turn
Because Music, 2010