Friendly Fires
Pala

Pas de doute, le trio anglais est rendu très loin de ses racines dance-punk. Pala est tout en claviers, en lustre eighties et en rythmes dansants soigneusement rangés sous le croon quasi george-michaelesque d’Ed Macfarlane. La grosse déclaration pop, quoi. Elle n’est pas sans cachet: Running Away et Hawaiian Air ont les refrains qui agrippent, Show Me Lights, la rythmique goûteuse, et l’album dégage une sorte de lueur néon invitante. On passe près d’endosser en dépit du glaçage ultrasucré. Pala finit néanmoins par crouler sous la surenchère et la redondance. Trop de tout, tout le temps: de crescendos disco, d’ambiances hédonistes, d’étages d’arrangements… Les chansons étouffent et Pala en perd son âme.