Fucked Up n’est pas le genre de groupe à tomber dans la facilité, mais plutôt du style à pimenter sa musique post-hardcore d’idées originales, autant sur le plan de la musique que des paroles. Donc, sur cet énième album de la formation torontoise, le groupe s’aventure dans une sorte d’opéra punk relatant l’histoire d’un type qui, dans une ville fictive d’Angleterre de la fin des années 60, est accusé d’avoir tué son amoureuse. Une trame qui se décline en quatre actes et 18 titres sur quelque 85 minutes, le tout gueulé par le chanteur Pink Eyes du début à la fin et martelé par une charge rythmique incessante, un mur de guitares. Si, à la base, l’idée est originale, ça finit rapidement par peser tellement l’ensemble est lourd et peu varié.
Guide albums
Fucked Up
David Comes to Life
Matador, 2011