«Le temps défile c’est épeurant / Un film débile qui te rentre dedans / J’suis endormi d’puis trop longtemps», chante Olivier Langevin sur une mélodie planante Beatles, époque Revolver. À l’arrière, les guitares hurlent, la distorsion décape et la lourde batterie marque le tempo; un fond musical qui diffère complètement de la partition vocale du guitariste-chanteur. Impossible de dire si ce passage se veut le refrain, le couplet ou le pont de la pièce Big Bang tellement Galaxie 500 joue avec les structures sur ce deuxième compact. Considérant que Langevin a passé 2005 à jouer avec Fred Fortin (version prog), cette évolution psychédélique ne surprend qu’à moitié, mais elle décuple tout de même l’impact de la formation qui conserve sur Chuck Berry ou Eeehhh!!! toute sa fureur rock, parfois bluesy, si efficace en concert. Brillant et mélodiquement supérieur au premier Galaxie.
Guide albums
Galaxie 500, Galaxie
Le Temps au point mort
C4/DEP, 2006