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Galaxie: Super Lynx Deluxe

Galaxie
Super Lynx Deluxe

Lazy At Work, 2018

Toujours mené de front par Olivier Langevin, Galaxie revient à la charge avec un troisième opus – depuis le retrait du «500» dans son nom – où le rock se mélange à des saveurs industrielles et où synthétiseurs et guitares distortionnées se combinent en des timbres âcres et décapants. La bande a visiblement ajouté une certaine époque des Beastie Boys à sa liste d’influences, certains titres (Phénoménal, tout particulièrement) semblant tout droit tirés de Check Your Head, mais revus à la sauce québ’. Sinon, sur le plan des textes, Langevin poursuit dans la lancée amorcée avec les opus précédents en utilisant les mots comme des sons plutôt que cherchant à les assembler pour créer des phrases songées. De toute façon, ici, place à la musique plutôt qu’aux textes recherchés: Galaxie, c’est du dance-rock, pas du folk. Sans réinventer le style ou la roue, la formation cimente ici son esthétique sans faire de compromis. Qu’on aime ou pas, chose certaine: ça rentre au poste.