À l’instar de The New Cities, qui eux trempaient leurs claviers dans une potion 80s, Gazoline embrasse ici une pop qui bûche, un rock ultra mélodique mais sali par quelques riffs de guitares bien acérés, un jeu de batterie ultra rapide. Un style qu’ils maîtrisent bien, juxtaposé à des paroles trash et romantiques comme un livre d’Alexandre Soublière, des textes livrés avec fougue par Xavier Dufour-Thériault qui fera sûrement battre le coeur des jeunes filles à tout rompre. Brûlensemble est un album efficace, limite étourdissant, mais effervescent comme l’adolescence, qui s’entame de belle manière avec Brûlensemble I – un départ explosif grâce aux moult changements de tempo. Sinon, coup de coeur pour la plage 2 qui rappelle Chinatown dans le phrasé et Drogue (shiawaseninaritai), une chanson étonnante, un brin moralisatrice mais marquée par une instrumentation (est-ce de la flûte?) limite enfantine. Bref, de bien beaux contrastes.
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Gazoline
Brûlensemble
L-A be, 2016